LES DEBUTS DE L'ECOLE
Avant la création de l'école, existait un pensionnat à la Grande Bretèche. Celui ci disparaît au moment de la fermeture des écoles congrégnistes en 1906, suite à la loi de Séparation de l'Eglise et de l'Etat du 9 décembre 1905.
Il y eut ensuite une école ménagère et une école commerciale. Cette dernière quittera la Bretèche pour s'installer à l'école Ste-Marguerie à Tours. L'école des Assistantes monitrices catholiques de l'enfance s'installe donc dans les lieux ayant une tradition d'éducation féminine. Cette initiative est prise par une religieuse qui côtoie des personnes militantes dans des mouvements se rattachant au couvant du catholicisme social.
Située au 17, quai Portillon, dans les locaux précédemment occupés par une école ménagère, l'école d'éducatrices fonctionne dès lors en participation pédagogique avec les autres écoles du groupe AMCE, tenue de respecter le règlement du groupe.
Une section de Monitrices Educatrices de l'Enfance fut créée en 1960.
Cette même année, l'Etat décida la création d'un diplôme d'homologation après inspection de l'ensemble des écoles de formation d'éducateurs et d'éducatrices de l'époque. L'inspection à Tours par Monsieur Pinaud (missionné par l'Etat) et qui durera deux jours, aboutit à la reconnaissance officielle de l'école d'éducatrices spécialisées : 17 quai portillon à St Symphorien. Cette reconnaissance fut faite à condition que Melle BOUCAUD soit nommée officiellement directrice pédagogique de l'école, car elle avait les titres pour cela.
LES PREMIERES DIRECTRICES
L'INFORMATIQUE
L'informatique fait son apparition en 1980. Voici les différents ordinateurs parus à l'ITS :
le mac+ en 1986
Le emac G4
imacG3
le Imac écran plat
le macbook portable.
Tout d'abord au niveau comptabilité (en priorité).
Puis en 1984, des Appele II à performance très limitée.
Ce n'est qu'en 2000 que l'ITS fût équipé de micro-ordinateurs, des mac+
LA REPROGRAPHIE
Au début, il y avait le papier carbonne, ou l'on tapait des textes qui se reproduisaient en double ou triple exemplaires. Mais lorsqu'une faute de frappe était faite, tout le document était à recommencer.
J'ai connu aussi à mes début dans cet institut, le photocopieur (photo) où il fallait être dans le noir. On retirait ensuite la pellicule de papier et le document était tiré.
Ensuite est venu la GESTETNER,machine à encre, où l'on disposait un stencyl adapté à ce genre de matériel) et qui reproduisait les documents comme un imprimeur. On tapait à la machine à écrire sur ce stencyl et les caractères de frappe perforaient celui ci.
Dans les années 60 apparaît enfin la machine à polycopier à alcool. mécanique ou électrique qui permet des tirages plus importants à condition de ne pas « noyer » le carbone avec trop d’alcool. Et on tournait la manivelle autant de fois que l'on voulait d'exemplaires...
Puis les vrais photocopieurs sont apparus :
-Xérox
- OCE
Des photocopieurs à touches pour tirages multiples, puis à touches digitales allant vers l'informatique.
Nous pouvons maintenant faire des brochures, des agrafages comme on le désire : en haut à droite à gauche, en bas à droite à gauche, de la couleur aussi. Des tirages de l'ordinateur vers le photocopieur. Ce qui évite des tirages papiers , qui servaient d'originaux.
LA CANTINE
Une cantine familiale existait situé dans une salle rue groison, la cuisinière était Madame SALVAT .
Le plat était disposé au milieu de la table, pour que les salariés puissent être servis. Madame SALVAT était là pour en faire le service.
Puis Madame SALVAT étant partie à la retraite, cette façon de procéder à été abandonné.
Une restauration rapide s'est crée : vente de pizza, de quiches, de sandwichs, etc..... De la cuisine, il y avait une porte à deux pans. Nous ouvrions le haut qui faisait comme un guichet. Le personnel et élèves venaient se restaurer à cet endroit. Etant même en panne de serveuse, j'ai fait pendant deux mois ce service, qui ne plaisait pas trop, car trops speed... stress d'avoir la personne Responsable des cuisines qui regardait mes faits et gestes, pour voir si tout allait bien. De plus mon secteur était le secrétariat, donc ceci était fait pour dépanner. Le Directeur était Monsieur HONDERMARCK.
Puis est venu ensuite la restauration, dans le self, ancien réfectoire du petit séminaire. Ouverture de celui ci à 11h45.
Une file d'attente correcte au début est devenue importante au fil des années et certains jours, selon qu'il y avait des journées d'étude, des séminaires, des sélections, la file d'attente s'allongeait!!!!!
LE JUMELAGE ITS QUEBEC
Après de multiples contacts avec le Québec, engagés avant même 1986, un jumelage officiel réunit, en 1990 le CEGEP (Collège d'Enseignement Général et Professionnel) de Joliette et l'I.T.S.
Lors de ce dixième anniversaire de jumelage, un voyage a été organisé pour fêter cet évènement au Québec, en février 2000.
Puis depuis 1990 un échange s'est créé : les stagiaires venant faire un stage à l'ITS et ceux de l'ITS allant au Québec.
L'ITS FETE SES 50 ANS EN JUILLET 2001
En 2001, l'Institut du Travail Social de Tours a fêté ses 50 ans.
Une journée festive avait réunis 200 personnes dans les locaux de la Rue Groison. Une journée agréable où toute l'histoire de cet Institut a été révélée, et dont cinq personnes avaient reçu la médaille du travail.
Je vous mets l'article paru dans la NR du 12 Juillet 2001, qui relate cet évènement :
Puis celui paru dans le Courrier Français du 24 Août 2001, dont l'auteur est Monsieur François BRAY.